NOUVEAU LOGO TRIMAN !

Bonjour à tous !

Je propose un nouveau sujet pour parler du nouveau logo "TRIMAN".

Comme vous le savez déjà tous les emballages recyclables devront avoir le nouveau logo "TRIMAN".



Les dates d'applications du décret concernant le logo varient beaucoup ! D'abord 2015, juillet 2014, janvier 2014.

Je vous propose que nous partageons nos connaissances concernant ce logo dès que nous avons des nouvelles.

Je voudrais bien joindre le décret mais il n' y a pas de quoi partager des fichiers.

Bérenger

La Commission européenne a donné son feu vert le 3 octobre dernier sur le projet de décret présenté par Paris. Mais le texte ne sera pas publié avant septembre 2013, pour une mise en service début 2015.

Le décret n’est pas encore sorti. Si le décret est mis en application, le logo triman devra être apposé sur l’emballage si le PRODUIT ou L’EMBALLAGE est recyclable. Le logo triman remplacera ou sera inclu dans la charte actuelle de l’emballage recyclable.

Cette signalétique commune a pour objectif d’aider le consommateur à distinguer de façon claire et fiable les produits faisant l’objet d’une collecte séparée quand ils sont hors d’usage. La diversité des marquages sur les produits (dont les emballages) autour du tri est un frein pour le développement
efficace des collectes séparées. Par ailleurs de nombreux produits (dont emballages) ne portent
aucune indication. C’est pourquoi est née l’idée d’une signalétique commune, qui permettrait de signifier
plus généralement au consommateur l’existence d’une consigne de tri.


Arthur DULAC

Article Figaro.fr le 03 Février 2014 :
Le ministère de l'Écologie veut imposer un logo, baptisé «Triman», sur chaque meuble pour rappeler au consommateur qu'il ne doit pas le jeter n'importe comment. Les fabricants de meubles et les distributeurs protestent.

Ne jetez plus votre vieux canapé à la poubelle! Du moins pas celle qui recueille aussi les épluchures de légumes, les pots de yaourts et les packs de jus d'orange. Les meubles eux-mêmes vous rappelleront peut-être qu'ils doivent partir aux encombrants ou à la déchetterie pour être recyclés. Bientôt, un logo, baptisé «Triman», pourrait en effet être apposé sur chaque partie d'un placard de cuisine, par exemple, et son emballage. C'est la traduction d'une nouvelle obligation du ministère de l'Écologie pour inciter les consommateurs à modifier leur comportement.
«C'est inutile et, de plus, coûteux! Un meuble, de par sa taille, n'est que très exceptionnellement jeté avec les ordures ménagères», s'insurge Didier Baumgarten, président de la Fédération française du négoce et de l'ameublement et de l'équipement de la maison (FNAEM). «Depuis la mise en place de l'éco-contribution en mai dernier, les distributeurs rappellent déjà en permanence la manière dont les client devront se séparer de leur mobilier en fin de vie», ajoute-t-il. Cette taxe, de quelques centimes ou quelques euros par meuble, finance l'organisme Éco-mobilier, qui, comme Éco-emballages, doit favoriser le recyclage.
«Des conséquences fortes en termes de coût»

«Ce logo est une initiative purement française qui aura des conséquences fortes en termes de coût pour les entreprises pour une valeur ajoutée qui reste discutable», soutient la FNAEM. Les fabricants de meubles réunis dans l'Unifa, le groupe des fédérations industrielles (GFI), le Medef et l'Union européenne de l'ameublement ont donc tiré la sonnette d'alarme à Bruxelles «pour que le gouvernement français abandonne cette initiative», arguant que la démarche est incompatible avec le commerce mondial.
Chaque année, Éco-mobilier estime qu'environ 1,7 million de tonnes de meubles arrivent en fin de vie, soit environ 26 kg par habitant. Sur ce total, en 2011, seulement 3% environ ont été réemployés ou réutilisés, au travers des réseaux de l'économie sociale et solidaire et 23% ont été recyclés. Pour le reste, 22% ont été incinérés et 55% mis en décharge. Créé fin 2011, Éco-mobilier a l'objectif de réutiliser et recycler au moins 45% des meubles usagés d'ici à fin 2015.

NOUVELLE IMPASSE POUR TRIMAN ?Le 14 mars 2014 par Henri Saporta

Quatre associations s'alarment du report d'une réunion interministérielle. - Faut-il considérer comme des collectors les bouteilles et canettes de Schweppes qui, en bons élèves, arborent déjà le Triman ? C'est la crainte exprimée par quatre associations qui, dans un communiqué commun en date du 13 février, écrivent que Les Amis de la Terre, l'Association nationale des collectivités, des associations et des entreprises pour la gestion des déchets, de l’énergie et des réseaux de chaleur (Amorce), le Centre national d’information indépendante sur les déchets (Cniid), le Cercle national du recyclage (CNR) et France Nature Environnement (FNE) "s’élèvent ensemble contre cette nouvelle tentative de recul sur le développement du recyclage en France". Quelle est cette "nouvelle tentative" ? Une réunion très attendue le mardi 11 mars entre les ministères de l'Écologie et de l'Economie sur le sort du Triman a été reportée à une "date ultérieure" sans plus d'explications. Issu du Grenelle de l'Environnement et initialement attendu en 2012, le Triman était désormais programmé pour le 1er janvier 2015 dans le cadre d'une loi sur la simplification de la vie des entreprises promulguée en janvier. Mais le décret d'application n'est toujours pas signé…

Débats houleuxConcocté par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), le Triman doit être apposé sur tous les produits - dont les emballages alors qu'Eco-Emballages mise sur l'Info-Tri Point vert - qui entrent dans une filière de recyclage. Après de multiples rebondissements et des débats houleux dans les deux hémicycles, l'avenir du Triman est donc de nouveau suspendu alors que l'affaire semblait entendue pour de nombreux professionnels. Mais c'était sans doute sans compter avec l'opposition farouche de nombreuses organisations professionnelles dont le Medef ou, par exemple, la Fédération française du négoce et de l'ameublement et de l'équipement de la maison (Fnaem). "Si la prévention des déchets reste la priorité, nous ne pouvons pas prétendre faire entrer la France dans une dynamique d’économie circulaire sans accepter de donner une information claire au consommateur sur les produits recyclables et distinguer les fabricants les plus vertueux", conclut les quatre associations. Triman, le superhéros du recyclage, semble décidement piégé dans une guerre des tranchées sans répit.